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Etre en état de conduire

La vue du conducteur

La vue est un sens important dans la conduite. Pour l’obtention du permis moto, il faut valider une acuité visuelle minimale de 5/10 pour l’ensemble des deux yeux. Si l’un de vos yeux a une acuité visuelle de 1/10 ou si vous ne voyez rien d’un œil pour une quelconque raison, l’autre œil doit avoir une acuité visuelle d’au moins 5/10.

Ce minimum peut être atteint en portant des dispositifs de correction comme les lunettes ou les lentilles, mais dans ce cas-là, la mention 01 sera alors inscrite au verso de votre permis.

Avec l’âge ou certaines maladies, il arrive que la vue se dégrade. Vous devrez faire vérifier votre vue régulièrement et évitez de porter des lunettes teintées la nuit.

L’ouie

En plus de votre vue, votre ouïe est essentielle à la pratique de la conduite.

Plus les kilomètres passent, et ce, même avec un bon casque, plus les bruits du sifflement du vent, les bruits mécaniques peuvent provoquer des troubles irréversibles de l’audition.

Vous devez donc vous protéger en utilisant des bouchons d’oreille adaptés à la conduite moto. Il en existe avec des filtres d’atténuation qui vous permettent d’écouter tout ce qui se passe autour de vous. Vous pouvez aussi choisir de retirer ce filtre pour une atténuation maximale.

Le seuil de risque pour l’audition est de 80 décibels à 100 km/h, les motards sont exposés à 90 décibels et est de 100 décibels à partir de 130 km/h.

La vigilance

Il peut arriver qu’en conduisant vous baissiez de vigilance. Cette baisse peut être causée par plusieurs facteurs comme :

Les conditions climatiques dégradées et demandant beaucoup d’efforts physiques

La monotonie de la conduite

La routine (les trajets déjà connus que l’on parcourt tous les jours)

Les trajets de courtes distances en ville.

Les fortes émotions comme la joie, la colère ou la tristesse qui viennent prendre une grosse place dans votre cerveau et ne vous permettent plus de vous concentrer sur la conduite.

Les médicaments

Les médicaments peuvent s’avérer très dangereux même si vous les pensez inoffensifs, il est donc crucial de vous référer à leur notice. Que ce soit une consommation récente ou de longue date, ne négligez surtout pas leurs effets sur votre organisme.

Voici quelques exemples :

Un antalgique avec de la codéine peut provoquer de la somnolence.

Un simple sirop pour la toux provoque également de la somnolence et augmente le temps de réaction.

Un antihistaminique peut provoquer des gênes lors de la conduite.

Jaune : il faut lire la notice, soyez prudent.

Orange : il faut demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien, soyez extrêmement prudent.

Rouge : Interdiction formelle de conduire, c’est très dangereux.

Source: ameli.fr

L’alcool

Ne consommez pas d’alcool avant de prendre votre moto !

Que vous soyez conducteur novice ou confirmé, la prise d’alcool présente un réel danger pour vous et pour les autres. Après la vitesse, l’alcool est la deuxième cause de mortalité sur les routes (environ 30 %). 85 % de ces accidents sont le fait de buveurs occasionnels, principalement chez les 18-24 ans, avec un mort sur 4 dans cette tranche d’âge.

L’alcool est dangereux, car le conducteur qui en a consommé ne présente plus un état physique et psychique lui permettant de prendre la route pour les raisons suivantes :

Des gestes mal coordonnés, moins précis, plus brutaux et moins rapides.

Une perte d’équilibre, hors c’est vous qui devez équilibrer votre moto.

Diminution de la vigilance

Perception altérée : réduction du champ visuel, de l’audition et de la perception des contrastes de couleur qui devient moins bonne.

Vous serez ébloui plus facilement.

L’alcool ralentit votre cerveau dans ses analyses. Votre capacité à analyser l’environnement et à prendre les bons choix est directement impactée par la prise d’alcool, qui a aussi tendance à vous faire sous-estimer le danger, augmentant ainsi votre risque d’accident.

Les risques d’accidents mortels varient de façon exponentielle selon le taux d’alcool dans le sang, les multipliant :

Par 2 avec 0,5 g/l de sang

Par 10 avec 0,8 g/l de sang

Par 35 avec 12 g/l de sang

NB : Le taux d’alcoolémie peut être exprimé soit en g/l de sang, soit en mg/l d’air expiré.

Lorsque vous serez contrôlé, les contrôleurs vous feront souffler dans un ethylotest. Si le résultat est positif, vous devrez souffler dans un éthylomètre qui exprimera le résultat en pH/l d’air expiré.

Si à la suite de ce contrôle le résultat indique que votre taux d’alcool est supérieur au maximum autorisé, il vous sera demandé de faire une prise de sang auprès d’un professionnel de la santé et vous obtiendrez le résultat en g/l de sang.

NB : vous êtes en infraction à 0,5 g/l de sang, soit 0,25 mg/l d’air expiré.

Ne mélangez surtout pas alcool, drogues et médicaments : la polyconsommation multiplie le risque d’accident mortel par 29.

En moyenne, un verre fera monter votre alcoolémie de 0,2 à 0,25 g/L de sang en fonction du gabarit de la personne.

Pour les conducteurs en période probatoire (3 ans après l’obtention du permis), il est conseillé de ne prendre aucun verre, car avec un seul, vous atteindrez la limite de 0,2 g/l de sang.

Ne cherchez pas non plus à « diluer » l’alcool en buvant de l’eau ou en mangeant sur le pouce.

source : www.preventionroutiere.asso.fr

À chaque verre consommé, votre taux d’alcoolémie augmente et à ce moment, votre foie commence à éliminer l’alcool présent dans votre sang.

NB : En cas d’accident corporel, vous serez systématiquement soumis à un contrôle d’alcoolémie.

Il existe des éthylotests chimiques et électroniques :

L’ethylotest chimique ; il contient un ballon dans lequel vous devez souffler, ce qui fera ressortir des effluves d’alcool de votre œsophage et, s’il y a présence d’alcool, le réactif jaune deviendra vert.

L’éthylotest électronique ; c’est un petit appareil qui donne un résultat chiffré sur votre taux d’alcoolémie, même si l’appareil le plus précis reste l’éthylomètre.

Si vous n’êtes pas en mesure de souffler, une prise de sang sera alors réalisée.

NB : vous pouvez garder un éthylomètre avec vous-même s’il n’est plus obligatoire depuis 2020. Il vous permettra de savoir votre niveau d’alcoolémie et est valable 2 ans.

Sanction :

Enfreindre le Code de la route en conduisant alcoolisé entraîne des conséquences qui varient en fonction de votre niveau d’alcoolémie : voici un tableau récapitulatif des sanctions.

insérer tableau

Les drogues

La consommation de drogues n’est pas compatible avec la conduite, car elle génère des troubles du comportement, fait augmenter votre temps de réflexion et modifie la perception des distances et des largeurs, et c’est encore plus dangereux lorsqu’il s’agit d’un 2 roues comme une moto.

Si vos fonctions psychomotrices se retrouvent altérées, vous pourrez rencontrer des problèmes de coordination, d’équilibre, de mémoire, de réflexion.

Ce sont des fonctions essentielles, puisqu’en 2 roues jusqu’à 30 km/h, c’est vous qui équilibrez votre moto.

La fatigue

La fatigue à moto réduit les réflexes et la concentration, augmentant les risques d’accidents. Elle peut être causée par des trajets prolongés, les vibrations, une mauvaise posture ou les conditions climatiques. Pour l’éviter, prenez des pauses toutes les deux heures, hydratez-vous, et adoptez une posture détendue. Portez un équipement confortable et reposez-vous avant de partir. Si des signes de fatigue apparaissent, arrêtez-vous immédiatement pour récupérer.

Conduire de nuit

La conduite de nuit présente des défis spécifiques pour les motards, en raison de la réduction de la visibilité, des risques d’éblouissement et de la fatigue accrue. Les dangers incluent une détection plus tardive des obstacles, un éclairage parfois insuffisant des routes et la difficulté à être bien vu par les autres usagers.

Pour rouler en sécurité, il est crucial de porter un équipement réfléchissant ou fluorescent, ainsi qu’un casque avec une visière claire. Vérifiez et entretenez régulièrement les phares et les feux de la moto pour un éclairage optimal. Adaptez votre vitesse et augmentez les distances de sécurité pour anticiper les imprévus. Enfin, soyez particulièrement vigilant à l’état de la chaussée, souvent moins visible de nuit, et reposez-vous avant de prendre la route pour éviter les effets de la fatigue.

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